Pour maitriser l'énergie
la ventilation hygiénique fait partie du trio indissociable formé avec l'étanchéité à l'air et l'isolation thermique permettant le bon achèvement d'un bâtiment confortable et performant énergétiquement. L'un ne va pas sans l'autre. En effet, augmenter l'isolation sans penser aux pertes dues au niveau d'étanchéité l'air du bâtiment n'a pas de sens... Et dès lors que le bâtiment est suffisamment étanche à l'air, il devient impératif de ventiler pour assurer une bonne qualité de l'air intérieur et garantir des ambiances intérieures confortables.
Pour garantir une bonne qualité de l'air intérieur
Ainsi, l'être humain passe entre 80%et 90 % de son temps dans un espace intérieur clos et y respire de l'air intérieur bien souvent plus pollué que l'air extérieur. Pour évacuer ces polluants présents dans l'air et garantir une bonne qualité de l'air pour notre confort respiratoire et notre santé, il est nécessaire de ventiler les locaux dans lesquels nous vivons. De même, il peut être nécessaire d'évacuer le surplus d'humidité des bâtiments afin d'éviter tous les dégâts dus à la condensation et garantir la bonne santé du bâtiment autant que celles des occupants.
Pour oxygéner le bâtiment
Dès lors que le bâtiment est un tant soit peu étanche à l'air et que les appareils de combustion se trouve à l'intérieur du volume protégé, il devient nécessaire d'assurer l'alimentation en air et donc en oxyhène du bâtiment pour permettre la combustion utile au système de chauffage.
La ventilation "double flux" (système D pour la norme D50-001) consiste à organiser :
On peut pulser l'air neuf dans les locaux dits "propores" (bureaux, séjours,...) et extraire l'air dans les locaux "humides" ou "vicié" (sanitaires, cuisines, wc, buanderies).
En générale, la ventilation double flux est centralisée ce qui permet de n'avoir qu'un seul groupe de pulsion/extraction pour le bâtiment ou partie de bâtiment. Toutefois, chaque local peut aussi disposer d'une pulsion et d'une extraction propres, on parle alors de ventilation double flux centralisée. Des systèmes existent même depuis peu qui permettent de pulser et d'extraire l'air au niveau d'une pièce grâce à un seul appareil à insérer au niveau du châssis ou dans le mur.
Les locaux produisant des odeurs ou ayant des exigences sanitaires sont généralement maintenus en dépression de telle sorte que l'air vicié ne s'en échappe pas!
La pulsion se distribue via un réseau de conduites verticales et horizontales dans les faux plafonds. Les conduits verticaux d'évacuation d'air sont semblables aux conduits des systèmes "simple flux" et peuvent être disposés parallèlement aux conduits verticaux d'amnée d'air.
Les bouches d'amnée d'air sont de type murale (par exemple, dans les retombés des faux plafonds), ou de type plafonnier s'il existe des faux plafonds dans le local. Chaque bouche, avec généralement un plénum de détente, est raccordée au circuit de soufflage par un conduit en tête duquel est installé un registre de réglage des débits.
On parle de ventilation simple flus lorsque soit l'amenée d'air (pulsion), soit l'évacuation d'air (extraction) est réalisée grâce à un ventilateur (systèmes B ou C, pour la norme NBN D50-001).
La ventilation "simple flux" la plus rencontrée, consisite à créer un mouvement de circulation de l'air dans le bâtiment de telle sorte que l'air neuf entre naturellement par les locaux "propres" (bureaux, chambres d'hôtel,...) et que l'air soit extrait par un ventilateur dans les locaux "humides" (saniaires, buanderies,...) ou "viciés" (wc, cuisines,...) L'air chemine ainsi à travers plusieurs locaux par ordre croissant de pollution, en passant sous les portes ou par des grilles de transfert.
Pour que cela se passe effectivement ainsi, il faut :
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